Rire et image de soi dans La transe des insoumis de Malika Mokeddem

Résumé : Chez Malika Mokeddem, le rire, langage universel du corps et de l’esprit, est chargé d’exprimer sa vision du monde. Dans La Transe des Insoumis, il participe activement à la construction du sens et interroge les convenances sociales qui empêchent la femme de rire et de faire rire. En racont...

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Bibliographic Details
Main Author: Zoubaida HAMMAMI
Format: Article
Language:deu
Published: CRAC, INSAAC 2025-05-01
Series:Akofena
Online Access:https://www.revue-akofena.com/wp-content/uploads/2025/06/27-J16v05-14-Zoubaida-HAMMAMI_323-332.pdf
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Description
Summary:Résumé : Chez Malika Mokeddem, le rire, langage universel du corps et de l’esprit, est chargé d’exprimer sa vision du monde. Dans La Transe des Insoumis, il participe activement à la construction du sens et interroge les convenances sociales qui empêchent la femme de rire et de faire rire. En racontant son histoire de vie, Mokeddem recourt à l’humour et à l’autodérision pour détourner sa souffrance. Le rire devient alors un acte de transgression, une manière de reconstruire le rapport à soi et au monde. Loin d’être une simple manifestation émotionnelle, il s’érige en langage parallèle, capable de traduire une forme de pensée critique, d’ironie et de liberté intérieure. L’auteure inscrit le rire dans une dynamique de résistance aux normes sociales patriarcales qui contraignent l’expression féminine. Là où la parole des femmes est censurée, leur rire dérange, bouscule, et devient un acte de survie. Ce rire est à la fois intime et extime, personnel et collectif. Mots-clés : Rire, Humour, Ironie, Littérature postcoloniale, Ecriture féminine
ISSN:2706-6312
2708-0633