La traduction de la poésie : un impossible pratiqué Cas du poème populaire HIZIYA de Mohamed Benguitoun et sa traduction vers le français par Lazhari Labter

La poésie est un genre littéraire qui a toujours suscité diverses problématiques en traduction. Des problématiques qui vont des plus simples questionnements relatifs au transfert opéré d’une langue à une autre, à d’autres plus profondes et plus complexes émanant de l’une des idées les plus ancienne...

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Bibliographic Details
Main Author: Lina Leyla ABDELAZIZ
Format: Article
Language:Arabic
Published: University of Ahmed Draia - Adrar 2025-06-01
Series:Langues & Cultures
Subjects:
Online Access:https://jlc.univ-adrar.edu.dz/index.php?journal=jlc&page=article&op=view&path[]=383
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Description
Summary:La poésie est un genre littéraire qui a toujours suscité diverses problématiques en traduction. Des problématiques qui vont des plus simples questionnements relatifs au transfert opéré d’une langue à une autre, à d’autres plus profondes et plus complexes émanant de l’une des idées les plus anciennes de la traductologie, à savoir « l’impossibilité » même de traduire la poésie. Cet article revisite cette problématique à travers une analyse de la traduction vers le français d’un poème du melhoun algérien. En effet, l’impossibilité de traduire la poésie est relativement plausible, notamment, lorsqu’il s’agit d’un poème populaire comme celui de Hiziya, qui comporte des zones textuelles où l’impossibilité du transfert vers une autre langue atteint son paroxysme. Ainsi, et partant de l’oxymore « un impossible pratiqué », cet article tend à explorer la traduction du poème de Hiziya de Lazhari Labter afin de déceler les zones de « l’impossible » qui n’ont pas eu raison de cette pratique, tant importante que nécessaire, en l’occurrence la traduction. Abstract Poetry is a literary genre that has always raised various issues in translation. Issues that range from simple questions related to the transfer from one language to another, to others that are deeper and more complex stemming from one of the oldest ideas in Translation Studies, namely in ‘the impossibility’ of translating poetry. This article revisits this issue through an analysis of the translation of a poem from Algerian Melhoun into French. Indeed, the impossibility of translating poetry is quite plausible, especially when it comes to a popular poem like Hiziya, because it contains textual areas where the impossibility of transfer into another language reaches its peak. Thus, starting from the oxymoron of 'a practised impossibility', this paper aims at exploring the translation of the poem of Hiziya by Lazhari Labter, in order to uncover the areas of 'impossibility' that couldn't overcome this so important and necessary practice, that is translation.
ISSN:2716-8093
2716-8212