Hopkins and Victorian Responses to Suffering

L’interprétation religieuse de la souffrance à l’époque victorienne insiste d’une manière qui lui est propre sur la prééminence de l’âme sur le corps, l’acte de bravoure qu’est le sacrifice de soi, et la souffrance comme moyen purgatif de repentance et de discipline. Les textes catholiques sur le co...

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Bibliographic Details
Main Author: Maureen Moran
Format: Article
Language:English
Published: Presses universitaires de Rennes 2009-03-01
Series:Revue LISA
Online Access:https://journals.openedition.org/lisa/145
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Description
Summary:L’interprétation religieuse de la souffrance à l’époque victorienne insiste d’une manière qui lui est propre sur la prééminence de l’âme sur le corps, l’acte de bravoure qu’est le sacrifice de soi, et la souffrance comme moyen purgatif de repentance et de discipline. Les textes catholiques sur le corps souffrant, et notamment dans les sermons et les récits de martyre, mettent en avant tout particulièrement la valeur de l’immolation du moi physique faible et perfide comme première étape à la récompense céleste. Cet article explore la centralité de la souffrance dans la notion du moi telle que Hopkins la conçoit en examinant son adaptation des représentations victoriennes traditionnelles de ce thème. En combinant à la fois des inflexions protestantes et catholiques dans son discours sur la souffrance, Hopkins réécrit l’importance de la souffrance extrême pour parfaire et exprimer l’individu unique et uni.
ISSN:1762-6153