E a Noite passou a ser de trevas: a Sida como catástrofe

Avec la Révolution des Œillets du 25 avril 1974, les homosexuels/les portugais sortent définitivement du placard, déjà entrouvert durant la Primavera Marcelista. Ils réinvestissent certains quartiers de Lisbonne et vont donner naissance à un semblant de Movida à la Portugaise, a Noite dans sa versio...

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Bibliographic Details
Main Author: Fernando Curopos
Format: Article
Language:Catalan
Published: Sorbonne Université - Laboratoire CRIMIC (EA 2561) 2014-12-01
Series:Catalonia
Subjects:
Online Access:https://journals.openedition.org/catalonia/2719
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Description
Summary:Avec la Révolution des Œillets du 25 avril 1974, les homosexuels/les portugais sortent définitivement du placard, déjà entrouvert durant la Primavera Marcelista. Ils réinvestissent certains quartiers de Lisbonne et vont donner naissance à un semblant de Movida à la Portugaise, a Noite dans sa version lusitanienne. Néanmoins, l’insouciance est de courte durée, et l’apparition du VIH en 1981 plonge dans les ténèbres la Nuit portugaise. Le critique Eduardo Pitta affirme que « trinta anos passados sobre a descoberta do VIH, [...] é revelador que a representação da SIDA na literatura portuguesa seja praticamente nula ». Ce commentaire oblitère le rôle central du poète (et critique) Joaquim Manuel Magalhães à ce sujet, notamment son recueil A Poeira levada pelo vento (1993), qui s’inscrit clairement et en synchronie dans la « littérature du SIDA », témoignant ainsi de la « catastrophe ».
ISSN:1760-6659