“La Voix de l’anarchie” : la question du genre liée aux chants agressifs du metal. L’exemple d’Angela Gossow (Arch Enemy)

Technique de chant, le growl peut être perçu comme une pratique esthétique clé du death metal. Au cours de l’histoire de ce style musical, le growl a été fortement influencé par le genre. Si les hommes et les femmes le pratiquent depuis le début des années 1990, il n’en demeure pas moins que par ses...

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Bibliographic Details
Main Author: Florian Heesch
Format: Article
Language:English
Published: Criminocorpus 2019-02-01
Series:Criminocorpus
Subjects:
Online Access:https://journals.openedition.org/criminocorpus/5691
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Description
Summary:Technique de chant, le growl peut être perçu comme une pratique esthétique clé du death metal. Au cours de l’histoire de ce style musical, le growl a été fortement influencé par le genre. Si les hommes et les femmes le pratiquent depuis le début des années 1990, il n’en demeure pas moins que par ses caractéristiques – la perception d’un son agressif et d’un bruit, autant que la tessiture grave –, le growl a été associé à la masculinité. En 2001, Angela Gossow a intégré le groupe Arch Enemy et s’est imposée depuis lors comme l’une des chanteuses de growl les plus remarquables dans le monde du metal. Un regard analytique portant sur le style vocal personnel de Gossow souligne à quel point le growl contribue à une compréhension plus complexe du rapport entre la voix, le sexe et l’agression. Le présent article étudie le phénomène musical du growl dans le death metal ainsi que la marginalisation des femmes dans ce qui a été décrit comme un style essentiellement masculin.
ISSN:2108-6907