"Mulâtresses pionnières : trois autrices martiniquaises d’avant la Négritude"

Le mouvement de la Négritude, dont on peut situer la naissance en 1935, très masculin, voire machiste, n’a pas voulu reconnaître sa gestation au salon des sœurs Nardal, à Clamart, fondatrices de La Revue du monde noir. Encore moins les autrices qui l’ont précédé : Drasta Houël, poète (Les Vies lé...

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Bibliographic Details
Main Author: Roger Little
Format: Article
Language:English
Published: The University of Western Australia 2024-11-01
Series:Essays in French Literature and Culture
Subjects:
Online Access:https://wordpress.com/page/essaysinfrenchliteratureandculture.wordpress.com/1598
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Description
Summary:Le mouvement de la Négritude, dont on peut situer la naissance en 1935, très masculin, voire machiste, n’a pas voulu reconnaître sa gestation au salon des sœurs Nardal, à Clamart, fondatrices de La Revue du monde noir. Encore moins les autrices qui l’ont précédé : Drasta Houël, poète (Les Vies légères, 1916) et romancière (Cruautés et tendresses, 1925), et les cousines Suzanne et Renée Lacascade, autrices respectivement des romans Claire-Solange, âme africaine (1924) et L’Île qui meurt (1930). La présente étude saisit l’occasion de la récente réédition de ces œuvres et des feux nouvellement braqués sur l’apport culturel des femmes pour en démontrer l’intérêt tout en suggérant pourquoi elles ont été négligées : elles travaillaient indépendamment l’une de l’autre et ne donnaient pas suite à leurs écrits. Ce manque de visibilité fait contraste avec l’effort concerté des hommes de la Négritude.
ISSN:1835-7040