« In medio mihi Cæsar erit » : Charles-Quint et la poésie impériale
Le règne de Charles-Quint fut célébré dans toutes les villes et dans toutes les langues du vaste Empire dont il hérita. À partir du couronnement de 1530, le recours aux modèles rhétoriques et poétiques antiques célébrant son adventus devint plus sensible : Charles-Quint reprit alors à son compte la...
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Format: | Article |
Language: | Spanish |
Published: |
Civilisations et Littératures d’Espagne et d’Amérique du Moyen Âge aux Lumières (CLEA) - Paris Sorbonne
2012-06-01
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Series: | E-Spania |
Subjects: | |
Online Access: | https://journals.openedition.org/e-spania/21140 |
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Summary: | Le règne de Charles-Quint fut célébré dans toutes les villes et dans toutes les langues du vaste Empire dont il hérita. À partir du couronnement de 1530, le recours aux modèles rhétoriques et poétiques antiques célébrant son adventus devint plus sensible : Charles-Quint reprit alors à son compte la « propagande poétique » qui avait accompagné les règnes de son aïeul Maximilien Ier et des papes d’avant le Sac de Rome (1527). Comment faire l’éloge du prince ? Si l’opinion critique d’un Érasme s’oppose à celle d’un Girolamo Balbi, les poètes, désireux de refléter dans leurs vers la gloire du Prince, sont menés à reprendre les formes poétiques antiques. Deux cas sont étudiés. D’une part, Jean Second renouvelle l’élégie. De l’autre, les héritiers de Sannazar donnent une nouvelle légitimité au recours à la fiction, créant ainsi un modèle poétique qui influence Minturno, Garcilaso de la Vega ou même Du Bellay. |
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ISSN: | 1951-6169 |