L’insurrection qui vient par la forme
« Peut-on écrire sans protocole ? Peut-on d’ailleurs manger sans protocole ? Se balader dans une ville sans protocole […] ? N’importe quoi, peut-être, mais pas n’importe comment ». Cette phrase, issue d’Un œil en moins (2017), le dernier livre en date de Nathalie Quintane, résume bien le parti pris...
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Format: | Article |
Language: | fra |
Published: |
Université de Liège
2019-02-01
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Series: | Contextes |
Subjects: | |
Online Access: | https://journals.openedition.org/contextes/6975 |
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author | Justine Huppe |
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collection | DOAJ |
description | « Peut-on écrire sans protocole ? Peut-on d’ailleurs manger sans protocole ? Se balader dans une ville sans protocole […] ? N’importe quoi, peut-être, mais pas n’importe comment ». Cette phrase, issue d’Un œil en moins (2017), le dernier livre en date de Nathalie Quintane, résume bien le parti pris qui est le sien depuis une petite dizaine d’années : celui qui consiste à « mettre de l’essai dans son vin » en optant pour une écriture plus transitive et, a fortiori, plus immédiatement politique, tout en rappelant la nécessité de formes et de protocoles qui soutiennent le geste d’écrire. Empruntant à Marielle Macé (Styles, 2016) le postulat d’une continuité des formes – depuis le style d’une parole singulière jusqu’aux manières collectives de vivre –, cet article tentera de dégager une « politique des styles » à l’œuvre dans le travail poétique de Nathalie Quintane. |
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language | fra |
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publisher | Université de Liège |
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