Ouida: the Fascination of Moral Laxity
Ouida (pseudonyme de Marie Louise de la Ramée, 1839-1908) quitta Bury St. Edmunds pour Londres en 1857, où l’influence de William Ainsworth, alors rédacteur en chef de Bentley’s Miscellany, lui valut une réputation de romancière. Installée à Florence dès les années 1870, elle y composa d’excellents...
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Format: | Article |
Language: | English |
Published: |
Presses universitaires de Rennes
2009-03-01
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Series: | Revue LISA |
Online Access: | https://journals.openedition.org/lisa/149 |
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author | Franco Marucci |
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description | Ouida (pseudonyme de Marie Louise de la Ramée, 1839-1908) quitta Bury St. Edmunds pour Londres en 1857, où l’influence de William Ainsworth, alors rédacteur en chef de Bentley’s Miscellany, lui valut une réputation de romancière. Installée à Florence dès les années 1870, elle y composa d’excellents romans, trépidants et romantiques, sur la haute société, essentiellement à la demande de l’éditeur allemand Tauchnitz, et brossa, dans d’autres, des portraits attendris de la vie paysanne de la Toscane et de la Maremme. Elle finit sa vie dans la pauvreté et mourut à Viareggio. Prolifique et multiforme, son œuvre comprend poésies, pièces de théâtre, livres pour enfants et récits de voyages, ainsi que des essais sur l’esthétique, la politique et la sociologie. Quoiqu’admirée de son vivant par Edward Bulwer Lytton et John Ruskin, sa réputation reste celle d’un écrivain mineur. Profitant du centenaire de sa mort, cet article se propose de redonner à Ouida sa juste place dans la littérature. Il y est question de son thème de prédilection – une fascination ambiguë pour la haute société aux mœurs relâchées, telle qu’on le retrouve dans les romans dits de sa « période majeure », Under Two Flags, Moths, Puck – et, de manière plus fouillée, dans Bertie Cecil, personnage hanté par une étrange et mystérieuse apathie, un fatalisme et une volonté d’anéantissement identitaire. |
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publisher | Presses universitaires de Rennes |
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